Parce que la santé est le bien le plus précieux, elle est depuis toujours au cœur des actions du Lions Clubs International.
La prévention sanitaire, l’aide aux malades et aux aidants, ainsi que le soutien aux personnes handicapées font l’objet d’un magnifique panorama d’initiatives toutes plus fructueuses les unes que les autres.
La lutte contre la cécité a été le premier combat mené par le Lions Clubs International, après l’appel d’Helen Keller en 1925 qui invitait les Lions à devenir les « Chevaliers des aveugles dans la croisade contre les ténèbres ». L’initiative « SightFirst » (la vue d’abord) s’est rapidement développée et étendue, et aujourd’hui encore les Lions œuvrent à soutenir les déficients visuels et les faire profiter des dernières avancées de la science. Le centre du glaucome, la participation à la journée mondiale de la vue ou encore l’association CBEL (Canne Blanche Electronique – Lions de France) témoignent de l’implication des Lions dans le domaine de la vue.
Mais les Lions se sentent concernés par toutes les pathologies, en particulier celles qui sont mal prises en charge par les pouvoirs publics. Mucoviscidose, rougeole, Alzheimer, cancer, autisme, diabète, handicaps physiques ou mentaux sont autant de maladies qui font l’objet d’initiatives Lions, que ce soit au niveau local des clubs ou à celui du pays avec les actions nationales.
Une des plus belle illustration de la devise « We Serve » reste sans doute le Téléthon. Depuis la création de l’opération en 1987, des milliers de bénévoles se mobilisent chaque année pour collecter les promesses de dons au téléphone dans les centres d’appels 3637.
Solidarité, voilà un maître mot de l’esprit du lionisme. Partout, les Lions se rassemblent pour secourir les plus malheureux. C’est leur vocation, et leur noblesse.
Les actions sont multiples pour venir en aide aux réfugiés, aux sinistrés, aux malades, aux enfants déshérités, sans privilégier aucun malheur ou problème social par rapport à un autre.
Tout de l’humain les concerne, et ils savent créer les structures nécessaires pour collecter des fonds, agir en partenariat avec des associations, relayer l’action publique.
Solidaires entre eux, les Lions le sont aussi avec le monde entier. Un monde en plein bouleversement, affecté par la pollution, la réorganisation du marché du travail, le sous-développement de continents entiers.
Les Lions agissent aussi bien à l’échelle internationale qu’à l’échelle locale.
Ils ont ainsi pu aider les victimes de catastrophes naturelles ou industrielles, qu’il s’agisse des sinistrés de la tornade du Val-de-Sambre en 2008 ou des inondations dans le Var en 2010 ou encore de l’explosion de l’usine AZF à Toulouse en 2001.
Les Lions d’Europe et de Turquie se sont unis en 2016 pour aider les réfugiés de Syrie et d’Irak, sous des formes multiples : abri, nourriture, vêtements, cours de langue, programme d’intégration.
L’enfance n’est pas en reste, que ce soit avec l’association « Enfant Bleu – Enfance Maltraitée » qui agit pour la protection de l’enfance ou avec l’opération « Bébés du Cœur » lancée en partenariat avec les Restos du Cœur en 2009.
Les Lions se mobilisent depuis des décennies pour la jeunesse, promesse d’avenir. Ils veulent transmettre leurs valeurs aux nouvelles générations, et favoriser leur ouverture à l’étranger et à la différence.
Les Lions multiplient les actions en faveur des jeunes, de toutes conditions.
Jeunes des banlieues ou en situation de handicap, petits malades, enfants issus de milieux défavorisés ou encore collégiens, lycéens, étudiants, chacun d’eux fait l’objet d’initiatives bien ciblées, au niveau national, voire international. Ainsi le programme international Lions Quest agit depuis 1974 pour mettre les jeunes en état de vigilance face à la drogue et autres déviances comme l’alcoolisme.
Souvent, il s’agit tout simplement de projets élaborés au niveau local, par un ou plusieurs clubs. C’est le cas de l’association « Docteur Clown » à Lyon, qui forme des clowns, magiciens, jongleurs et conteurs qui vont distraire les petits hospitalisés, ou des « Rêves d’enfants malades » réalisés par un Club de Dijon.
Les rencontres entre jeunes de tous pays sont encouragées, que ce soit dans les centres internationaux francophones, qui accueillent chaque année 200 jeunes, lors des universités d’été (en gestion, économie, sciences sociales ou encore en musique) ou lors des vacances en plein air. Les jeunes peuvent également découvrir des formations professionnelles mal connues.
Les membres de l’association développent un véritable savoir-faire pour trouver les partenariats ad hoc (ministères, collectivités locales, sponsors privés…) afin d’optimiser la réussite des différents programmes.
Chaque action porte la marque des Lions et de leur éthique : solidarité, ouverture à l’autre, sens du collectif et désir d’aider son prochain. Une vision du monde que l’on retrouve chez les LEO, les clubs de jeunes de l’association où l’on apprend à « agir pour les autres » et à acquérir le sens des responsabilités.
Les questions environnementales et la protection de notre écosystème sont au cœur des préoccupations des Lions dans le monde entier.
Dès octobre 1972, une déclaration d’objectifs dans le domaine de l’écologie est adoptée par le Conseil d’Administration du Lions Clubs International.
En France, en 1983, le ministère de l’Environnement décrète l’association qualifiée pour la défense de la nature et la qualité de la vie. Une belle reconnaissance !
En juin 1991 lors de la Convention nationale de Vincennes, le Lions Clubs International DM 103 France adopte la charte entre l’homme, l’environnement et le cadre de vie. Un texte de 10 articles, rédigé à l’occasion du Jour de la Terre en 1990, qui propose aux « hommes libres et responsables » « un contrat avec la Terre, pour que demeurent intactes les richesses que des milliards d’années ont forgées ». Un véritable appel à une prise de conscience universelle que les Lions se font fort de relayer.
Depuis sa création, le lionisme se préoccupe de l’homme-individu, de l’homme malade ou démuni. Désormais, face aux défis planétaires auxquels nous devons faire face, les Lions veulent aussi servir « l’homme-espèce » en lui apprenant les bons réflexes de survie : telle est la conclusion, le 28 mai 2009, de la journée du lionisme à Tours consacrée à « la place de l’homme sur la planète bleue ».
Chaque district prend des initiatives. Les actions sont parfois modestes : replanter des arbres, nettoyer une forêt, collecter des piles, des vêtements ou des lunettes usagées, restaurer un petit monument, organiser des randonnées à vélo… Mais chacune contribue, avec autant d’efficacité que d’humilité, à la préservation de l’environnement et plus globalement à la sauvegarde de notre planète.
Les Clubs savent aussi s’unir pour agir ensemble, comme en témoigne le Défi 77 pour l’environnement : 13 Clubs de Seine-et-Marne se sont associés pour nettoyer 1000 kms de routes départementales et évaluer 15 tonnes de déchets.
A ce combat pour le futur, les Lions ont su associer les plus jeunes, les enfants, en les sensibilisant aux bienfaits de Dame Nature et aux méfaits de la pollution. Tant il est vrai que ce sont les nouvelles générations qui hériteront du monde que nous leur préparons.
On peut compter sur les Lions pour tout faire afin de demain la vie sur terre soit plus belle qu’aujourd’hui.
Sève de l’être humain, indispensable à son développement, la culture prend forcément toute sa place au cœur de l’engagement des Lions.
Partout, les membres de l’association créent des actions ou y participent afin d’offrir à chacun un accès à notre patrimoine culturel.
Littérature, peinture, arts plastiques, musique… Aucun domaine artistique n’échappe à la vigilante attention « lionesque » avec toujours cette préoccupation de servir les plus démunis.
Ce sont les Lions qui ont inventé, dans les années 1970, les bibliothèques sonores et les donneurs de voix, permettant aux non-voyants de découvrir des ouvrages littéraires de grande qualité. Cette action ambitieuse est symbolique de l’humanisme pragmatique des Lions. L’association « Toucher l’art du doigt », qui souhaite rendre les œuvres d’art accessibles aux publics en situation de handicap visuel, œuvre dans le même sens.
Mécènes, les Lions encouragent les jeunes artistes et écrivains grâce aux prix de littérature, peinture et musique décernés chaque année. L’association « Patrimoine Culturel des Lions Clubs de France », créée en 1972 pour favoriser l’enrichissement culturel de la communauté, a constitué une collection de peintures et sculptures d’articles contemporains dont les œuvres peuvent être prêtées aux Clubs ou présentées lors d’expositions itinérantes.
Certains clubs sont particulièrement en pointe, comme ceux que Valence qui organisent une biennale d’art contemporain, dont les bénéfices permettent de financer des projets sociaux. Ailleurs, ce sont des clubs de l’Ouest qui s’investissent dans le « Grand Squat des jeunes créateurs ». De nombreux projets sont ainsi dirigés vers la jeunesse, quand ils n’encouragent pas la coopération internationale, comme le premier festival européen de musique organisé en 1972 avec la participation d’Herbert Von Karajan.
Le lionisme ne connaît pas de frontières. Sa solidarité s’exprime partout, du plus proche au plus éloigné géographiquement. Nulle vie ne vaut plus qu’une autre, et les Lions sont sur tous les fronts.
Qu’il s’agisse d’aider des pays qui sortent de la guerre, comme le Liban en 1982, ou d’autres victimes de catastrophes naturelles comme le tsunami de 2004 ou les tremblements de terre en Turquie en 1999, les Lions « servent », pour reprendre leur devise.
Ils sont présents sur le continent africain, en Asie, en Amérique latine, en Pologne, à Sarajevo… Aucune détresse ne leur est étrangère. Et lorsqu’ils participent à la campagne contre la rougeole en 2010, c’est toujours avec ce projet de combattre un fléau mondial qui frappe les plus faibles.
Pour plus d’efficacité, le Lions Clubs de France parraine la création d’associations « sœurs » comme SOC (Science Outil Culture) qui lutte contre la malnutrition, ou MEDICO, dédiée à l’aide sanitaire et médicale dans les pays en voie de développement. « Lions Amitié Villages », créée en 2001 avec l’objectif premier de remédier au manque d’eau dans les villages africains les plus reculés, a ensuite développé des actions pour un accès à la santé, à l’éducation et à la sécurité alimentaire.
Le Lions Clubs de France sait aussi envoyer des messages de soutien au peuple américain en deuil après le décès de Robert Kennedy, ou après la tragédie planétaire du 11 septembre 2001, en accueillant des orphelins de pompiers new-yorkais.
Ses actions internationales sont ambitieuses et efficaces. Le Conseil de l’Europe ne s’y est d’ailleurs pas trompé, en admettant l’association en son sein dès 1978. Le rôle essentiel que peut tenir le Lions Clubs International en promouvant un monde plus fraternel et chaleureux, fait de compréhension et de tolérance est ainsi reconnu officiellement et au plus haut niveau.